l’île de la femme du cartographe

Mes premiers « pas » de marin (le suis-je jamais devenu ?) datent de dimanche(s) après-midi.

Du haut de mes six ans, penché sur une carte, pas trop loin d’une mappemonde, j’écoutais religieusement mon oncle gallicien et nous naviguions mon père à la barre, mes jeunes frères sur le pont.

Nos escales se nommaient Manille et La Havane, Valparaiso et Macau, San Francisco et Yokohama.

Je viens de retrouver cette ambiance en lisant de dernier supplément hors série de Voiles et Voiliers, numéro 48.

C’est cette nuit, entre carte raster et tablette que j’ai nommé l’île de la femme du cartographe.